Le dialogue de la gomme et le crayon : Une leçon de croissance personnelle
Le dialogue de la gomme et le crayon : Une leçon de croissance personnelle
La vie est une constante négociation entre le tracé et l’effacement, entre la création et la correction.”
J’ai été interpelé par cette parabole riche en enseignements que je souhaite vous partager.
La gomme a dit au crayon :
– Comment vas-tu mon ami ?
Le crayon répondit avec colère :
-Je ne suis pas ton ami…
Je te déteste…
La gomme dit avec étonnement et tristesse:
– Pourquoi ?
Le crayon rétorqua:
– Parce que tu effaces tout ce que j’écris…
La gomme répondit:
– Je n’efface que les erreurs.
Le crayon:
-En quoi cela te regarde ?
La gomme :
– Je suis une gomme et c’est mon travail..
Le crayon:
– Ce n’est pas un travail..
La gomme :
– Mon travail est aussi utile que le tien.
Le crayon :
-Tu as tort et tu es prétentieuse, car celui qui écrit est meilleur que celui qui efface…
La gomme :
-Supprimer l’erreur équivaut à écrire ce qui est bien…
Le crayon est resté silencieux pendant un moment puis il a dit avec un peu de tristesse :
-Mais je te vois raccourcir jour après jour.
La gomme:
– Parce que je sacrifie quelque chose de moi à chaque fois que je t’efface une erreur
Le crayon dit :
-Moi aussi je me sens chaque jour plus court que je ne l’étais…
La gomme dit en le consolant :
– Nous ne pouvons être utiles aux autres, qu’en faisant un sacrifice pour eux…
Puis la gomme a regardé le crayon avec une grande gentillesse en disant :
– Tu me détestes toujours ?…
Le crayon a souri et a dit :
– Comment puis-je te détester alors que tu nous as rassemblés par le sacrifice ?
Introduction
La compréhension est une rue à double sens – Eleanor Roosevelt.
La conversation entre la gomme et le crayon est une métaphore profonde de la vie humaine. Il symbolise le rôle constant que nous jouons dans la vie, en tant que créateurs et correcteurs, et comment ces deux rôles peuvent entrer en conflit, mais aussi se compléter.
La colère du crayon et La défense de la gomme
L’expression de l’individualité, Une personne en colère est une personne qui a quelque chose à dire.” – Dr. SunWolf.
Dans cette histoire mettant en scène le crayon et la gomme, nous découvrons un dialogue sur l’acceptation de la correction. La gomme, dans sa défense, nous rappelle l’importance de reconnaître et d’apprécier le rôle de la correction dans notre développement. Le crayon remet en question le rôle de la gomme en effaçant ce qu’il a écrit. Cependant, la gomme explique avec patience et sagesse que son travail consiste à rectifier les erreurs. Cela souligne l’importance de la correction dans notre processus de création et de développement personnel.
“L’acceptation de la correction est la porte de l’amélioration.” – Proverbe chinois.
Au fil du dialogue, le crayon commence à comprendre le rôle essentiel de la correction et l’importance de l’accepter. Il réalise que la correction est une opportunité de croissance et de progression, et non un signe de faiblesse ou d’échec. En acceptant la correction, le crayon embrasse la possibilité de s’améliorer et de grandir. Il reconnaît que la correction nous permet d’éviter de répéter les mêmes erreurs et de progresser vers notre meilleur potentiel. C’est un chemin vers l’excellence et l’accomplissement. L’histoire du crayon et de la gomme nous rappelle l’importance de reconnaître et d’accepter la correction dans notre vie. C’est à travers la correction que nous pouvons évoluer, grandir et devenir une meilleure version de nous-mêmes. En embrassant la correction, nous ouvrons la porte à l’amélioration continue et à notre plein potentiel.
L’Harmonie Par le Sacrifice : Une Compréhension mutuelle
“Le compromis, c’est l’art de diviser un gâteau de telle sorte que tout le monde pense avoir la plus grosse part.” – Ludwig Erhard.
Cette citation illustre bien mon propos. Ces objets du quotidien, engagés dans un dialogue sur leur rôle respectif, nous enseignent des leçons importantes sur la compréhension mutuelle et le compromis. Au début, le crayon et la gomme sont en conflit. Le crayon reproche à la gomme d’effacer son travail, ce qui engendre une tension entre eux. Cependant, la gomme explique patiemment son rôle, démontrant que chaque travail a sa valeur. Cela souligne l’importance du dialogue pour la reconnaissance mutuelle. Le crayon et la gomme réalisent qu’ils se sacrifient tous les deux dans l’exécution de leurs tâches respectives. C’est le moment où ils reconnaissent leur interdépendance et comprennent que leur travail est complémentaire, pas antagoniste. L’harmonie finale entre le crayon et la gomme montre qu’au-delà des différences et des conflits, le sacrifice permet de créer un pont vers la compréhension et l’unité. C’est un rappel de l’importance de l’empathie et du respect mutuel dans toute relation.
Cette histoire de crayon et de gomme nous rappelle qu’au-delà de nos différences, nous pouvons trouver un terrain d’entente par le dialogue, le compromis et le sacrifice. Chacun a un rôle unique à jouer et la reconnaissance de cette unicité favorise la compréhension mutuelle et l’harmonie.
Conclusion
La compréhension est la première étape vers l’acceptation, et seulement avec l’acceptation peut-il y avoir la réconciliation. – J.K. Rowling.
La conversation se termine sur une note d’acceptation et de réconciliation. Le crayon, initialement en colère, admet qu’il ne peut détester la gomme, reconnaissant la valeur de son sacrifice. C’est un rappel que même si nous pouvons parfois être en conflit avec d’autres, la compréhension mutuelle et la reconnaissance du sacrifice peuvent mener à une acceptation et à une réconciliation profondes.
Réferences
Voici des références qui peuvent être utiles pour comprendre et approfondir les concepts abordés dans cette analyse :
- Eckhart Tolle, “Le pouvoir du moment présent” – Cet ouvrage offre un regard profond sur la façon dont notre ego peut entrer en conflit avec notre vraie nature, ce qui est symbolisé par la colère du crayon envers la gomme.
- Christophe André, “Imparfaits, libres et heureux” – Dans son livre, André explore l’idée que l’acceptation de nos imperfections peut nous conduire à une plus grande paix intérieure, ce qui reflète la défense de la gomme de son rôle de correcteur.
- Thomas d’Ansembourg, “Cessez d’être gentil, soyez vrai !” – Cet ouvrage traite de la nécessité de communiquer authentiquement avec les autres, même si cela peut entraîner des conflits, ce qui est illustré par le dialogue initial entre le crayon et la gomme.
- Jacques Salomé, “Si je m’écoutais, je m’entendrais” – Le livre met l’accent sur l’importance de l’écoute et de la communication pour la compréhension mutuelle, ce qui est démontré par la réconciliation finale entre le crayon et la gomme.
- Matthieu Ricard, “L’art de la méditation” – Ricard explore la méditation comme un moyen de développer la compassion et l’interdépendance, des thèmes qui sont présents dans le compromis final entre le crayon et la gomme.