Cent-huit, un nombre sacré dans le système solaire ?

Je suis  fasciné par l’astronomie et l’astrophysique alors quand j’ai appris que la distance entre la Terre et le Soleil est aussi  108 fois plus grande que le diamètre du Soleil (Cox et al., 2000) quelle n’a pas été ma surprise !. Je me suis alors demandé comme on me l’avait dit, si les civilisations anciennes étaient déjà conscientes de l’importance de ce nombre. En y regardant de plus près, j’ai trouvé des indices qui pourraient étayer cette hypothèse.

Un exemple marquant est la présence du nombre 108 dans les cultures indiennes et asiatiques anciennes, où il était considéré comme sacré (Kak, 2004). Dans l’hindouisme, on retrouve également ce nombre dans des rituels et des textes, tels que les Upanishads (Rao, 1998). Même si les références directes à la distance entre la Terre et le Soleil sont rares, il est tentant de penser que ces anciennes civilisations étaient conscientes de la signification astronomique de ce nombre.

On peut aussi noter que plusieurs monuments antiques incorporent des connaissances astronomiques, comme Stonehenge en Angleterre (Hawkins, 1965) ou les pyramides d’Égypte (Bauval & Gilbert, 1994). Bien que le nombre 108 ne soit pas directement lié à ces structures, elles témoignent de la capacité des civilisations anciennes à observer et comprendre des phénomènes astronomiques complexes.

Bien qu’il n’y ait pas de preuves concrètes que les civilisations anciennes connaissaient la relation entre la distance Terre-Soleil et le diamètre du Soleil, il est indéniable qu’elles possédaient des connaissances en astronomie. De plus, la présence récurrente du nombre 108 dans des contextes religieux et culturels pourrait indiquer une conscience de son importance, même si celle-ci n’était pas explicitement liée à l’astronomie.

Mais au fait  que dit l’astronomie moderne concernant le nombre 108 et de la distance moyenne entre la Terre et le Soleil  qui est environ 108 fois le diamètre du Soleil. En fait, cette coïncidence est liée à l’unité astronomique (UA), qui est définie comme la distance moyenne entre la Terre et le Soleil et équivaut à environ  150 millions de kilomètres. Cette coïncidence est due au hasard et n’a pas de signification fondamentale en termes de lois de la physique ou de processus cosmiques. Cependant, elle peut être utilisée pour faciliter la compréhension des distances dans notre système solaire et pour établir des analogies qui aident à expliquer la structure et les dimensions de notre système solaire. je comprends maintenant que la distance Terre-Soleil n’est pas constante tout au long de l’année en raison de l’orbite elliptique de la Terre autour du Soleil. La distance varie d’environ 147,1 millions de kilomètres (0,983 UA) au périhélie (le point le plus proche du Soleil) à environ 152,1 millions de kilomètres (1,017 UA) à l’aphélie (le point le plus éloigné du Soleil).

Donc, bien que le nombre 108 ait une signification particulière dans la spiritualité et certaines traditions culturelles, sa présence en astronomie en tant que rapport entre la distance Terre-Soleil et le diamètre du Soleil est une coïncidence intéressante, mais sans signification scientifique profonde.

Références :

Bauval, R., & Gilbert, A. (1994). The Orion Mystery: Unlocking the Secrets of the Pyramids. Crown Publishers.

Cox, A. N., Allen, C. W., & Stix, M. (2000). Allen’s Astrophysical Quantities. Springer.

Hawkins, G. S. (1965). Stonehenge Decoded. Doubleday.

Kak, S. C. (2004). The Astronomical Code of the Ṛgveda. Aditya Prakashan.

Rao, S. B. (1998). The Vedas: An Introduction to Hinduism’s Sacred Texts. Penguin Books India.

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.